Parlons des enfants, plus précisément les « enfants du CV 19 »
Ce qui s’est passé depuis 2020 (et se passe encore) sous leurs yeux pourrait être interprété par eux comme un manque de fiabilité totale de l’Adulte, une preuve de son sadisme et de sa méchanceté ; nos enfants ne vont peut être pas l’oublier et pourraient devenir des adultes odieux.
Avant, les enfants savaient qui était qui, qui était dépositaire de l’autorité, qui prodiguait des caresses/soins; la conduite des parents/éducateurs était prévisible, dictée par des lois « venues d’en haut » que les enfants adoptaient par «mimétisme ».
Jusqu’à environ 8 ans, l’enfant observe sans arrêt les adultes pour essayer de leur ressembler tout en réclamant d’eux aide et protection.
Or, pendant toute la période de gestion de crise :
– les adultes ont cessé de rassurer les enfants pour les inviter au contraire à être dans la vigilance,
– en leur disant « la menace est partout » tout en montrant leur peur,
– pendant que les médias déversaient un torrent de mises en garde/mauvaises nouvelles,
– en justifiant les mesures absurdes imposées aux enfants comme le port du masque pendant 8 heures, les parcours fléchés dans les cours de récréation, l’interdiction de faire du sport,…
Certains diraient que ce fût un apprentissage du « souci de l’autre », une « participation à l’effort collectif » …mais leur a t on demandé, aux enfants, quelle a été leur impression ?
– le masque : une atteinte insupportable leur intégrité physique ?
– piqûre & tests : terrifiant et douloureux ?
– enfermés dans des cages de verre ou dessinées à la craie dans la cour de récréation : une expérimentation sur des rats ?
– agenouillés et pointés par les armes de la Police : la peur d’être exécutés ?
Peut être ont ils cru dans un 1er temps être confrontés à un terrible danger …qui a vite laissé la place à l’absurdité :
– pendant que leurs parents ne les défendaient pas devant les mesures les plus grotesques,
– se dépêchaient de s’affranchir d’une règle dès qu’ils le pouvaient, FDO en 1er préférant poursuivre les promeneurs sur les plages dynamiques,
– pendant que les parents ont flippé devant la maladie, puis devant les gendarmes, devant leur patron, se sont soumis aux auto-attestations pour sortir le chien,…
Puis les règles ont été abrogées, les adultes ont dit aux enfants à propos de cette farce « on oublie tout ! »…Mais les enfants sont comme les chiots ils n’oublient rien.
Les adultes ont montré de quoi ils sont capables, «les enfants du CV 19» se méfient de tout et de tous, ont le dégout de ce q’ils ont vus, se sont mis à réfléchir …ils voient sur leurs écrans ces sportifs en parfaite santé tomber comme des mouches…et ils ont peur…
Nos enfants ont l’impression qu’on a été menteur et criminel à leur égard …
Les chiens maltraités peuvent développer des névroses, nos enfants pourraient eux aussi « se mettre à mordre ».
La génération Covid pourrait-elle devenir une génération enragée ?
– contre les institutions qui ont permis ce qu’elle a subi,
– suite aux révélations sur les vrais dangers d’un vaccin,
– face à la pourriture financière et la corruption qui a accompagné tout cela,
Les jeunes deviennent suicidaires ? Un comportement auto destructeur qui va peut être arranger les adultes, les éloignant de l’envie de :
– se «venger» de ce qu’on les a obligés à faire ?
– demander des comptes à ceux qui ont été responsables de cette escroquerie planétaire ?
– faire subir à tous ceux qui les ont soumis, les ont obligés à ramper, à leur tour des humiliations ?
Pas certain qu’ils se laisseront avoir par le discours de guerre les invitant aux grandes manoeuvres et nouvelles conscriptions…
Une jeunesse humiliée qui ne va peut être pas renouer avec la décadence occidentale (scandales financiers, moeurs dissolus des représentants de l’État, corruption de l’ »élite », éducation sexuelle dès la maternelle)
Sera t elle plus attirée par un discours qui appelle au retour de l’ordre, des valeurs (respect de la différence des sexes, des générations, de la famille…?
Pourrait on ici faire le parallèle avec ce qui se passait en Allemagne avec notamment l’enthousiasme pour Hitler au sein des jeunesses historiennes, que décrit très bien A Miller dans son livre « C’est pour ton bien » ?
Quelle est la distance que prendront nos jeunes générations vis à vis de
– ce progrès « quoi qu’il en coûte » qui ne connaît plus aucune règle ni financière, ni morale,
– ce monde décarbonaté, « a-culturé », numérisé, pucé …où plus aucune limite n’existe…
et jusqu’où elle se laissera impressionnée par un « autre monde » ? …l’avenir nous le dira
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